Anatomie d'une chute
28-01-2024

L’adage est bien vrai: voir un bon film au cinéma donne irrémédiablement le goût d’y retourner.

Au lendemain du visionnement de l’excellent film La zone d’intérêt, nous nous sommes finalement décidés à aller voir Anatomie d'une chute, film français de Justine Triet qui met en vedette la même actrice allemande Sandra Hüller, encore une fois bluffante.

​

J’ai lu beaucoup de commentaires positifs sur mon fil FB depuis la sortie du film il y a plusieurs semaines.

Je ne vais pas raconter en détails l’histoire ici, bien qu’il y aurait beaucoup à dire sur la richesse du scénario de ce film de 2 heures 32 qui nous captive du début à la fin.

​

Juste quelques observations qui pourraient donner le goût à ceux qui ne l’ont pas vu d’y aller, à part de dire que le film a été Palme d’Or à Cannes et qu’il cumule plusieurs nominations dans les différentes remises de prix annuelles dont les Oscars.

​

Toute la distribution de cette production française est impeccable. De l’allemande Sandra Hüller (qui joue principalement en anglais, mais aussi dans un français à la Jane Birkin), au jeune Milo Machado Graner (qui s’acquitte brillamment du rôle capital qu’il a à jouer tout au long du film et jusqu’au dénouement de l’histoire), en passant par les avocats de la poursuite (Antoine Reinartz, stupéfiant), et de la défense (Swann Arlaud, émouvant) qui s’affrontent dans le prétoire.

​

Quelle surprise de voir apparaître à la barre notre Wajdi Mouawad (disparu du radar québécois depuis des lustres) dans le rôle d’un psychiatre dont le témoignage sera un des nombreux rebondissements de ce suspens judiciaire.

​

Et il y a la musique qu’on pourrait qualifier de personnage.

​

Il y a notamment cette pièce instrumentale obsédante jouée par le Bacao Rhythm & Steel Band qui impose le ton dès les premières minutes.: