photo: Pierre Dury
FRED PELLERIN RETROUVE L'OSM
Credit photo: Pierre-Etienne Bergeron
Après La tuque en mousse de nombril en 2011, Fred Pellerin revient faire un conte de Noël avec l'OSM.
Quelle magie! Il n'y a pas un endroit au monde où doit exister ce genre de mariage entre le conte et l'orchestre symphonique. Et ça se passe chez-nous!
Dans Le bossu symphonique, Fred Pellerin nous raconte comment le difforme Babine, dont le corps ressemble à un point d'interrogation, devient beau et droit comme un point d'exclamation. Tout ça, grâce au pouvoir de l'harmonica.
Le conteur a tout son temps pour décrire les lieux et les personnages, même le temps qu'il fait. Et le plus naturellement du monde, la musique s'intègre au récit. Un moment c'est la Danse macadre de Saint-Saëns. Un autre tantôt Danse d'Anitra de Grieg, tirée de Peer Gynt. Ou L'Oiseau de feu de Stravinski.
Dans une même soirée, on a le meilleur des deux mondes. L'as conteur qui nous fait rire comme des bossus avec ses histoires inventées. Et le grand orchestre qui nous transporte dans des mondes tout aussi imaginaires avec des classiques de la grande musique.
Il faut saluer l'audace de Kent Nagano de se lancer dans pareille aventure. La manière extrêmement sérieuse avec laquelle ce projet est réalisé prouve son intérêt pour notre culture..
La réponse du public est à l'avenant. Le Bossu symphonique est présenté à quatre reprises cette semaine. C'est un triomphe tout à fait mérité.
Le Bossu symphonique
Maison symphonique
16-17-18-19 décembre