photo: Pierre Dury
La guerre, la guerre....
16-08-14
Il y a 69 ans, le 16 août 1945, mes parents se mariaient.
Quelques jours auparavant des bombes atomiques avaient été larguées sur Hiroshima et Nagasaki. Le jour de leurs noces, ils apprennent la capitulation du Japon. Pour eux, c'était la fin de la guerre et le début de leur vie de couple.
Mes parents ont eu 6 enfants.
Comme quoi on se remet de la guerre.
Mais est-ce parce qu'on s'en remet qu'elle revient toujours ?
Malgré toutes les horreurs que l'histoire nous a enseignées depuis un siècle, il y a
présentement à Gaza, en Irak, en Syrie, en Ukraine, des conflits armés qui font des centaines de morts et imposent souffrance et désolation à des milliers de personnes.
Pourquoi je vous parle de ça?
Parce que je suis allé voir deux expositions à Ottawa sur le thème de la Première Guerre mondiale dont on souligne cette année le centenaire. Ces deux événements nous permettent de mesurer l'ampleur de ce désastre qui, à bien des égards, ressemble à ceux d'aujourd'hui.
Ça a l'air qu'on apprend pas!
LA GRANDE GUERRE
Le pouvoir d'influence de la photographie
Au Musée national des beaux-arts du Canada
jusqu'au 16 novembre
L'exposition du Musée des beaux-arts du Canada rassemble plus 400 images. Des archives qui viennent du Canada, de la France, de l'Angleterre et de l'Australie
L'exposition montre diverses utilisations de la photo en temps de guerre, déjà en 1914. Par exemple, en publiant des photos des dégâts faits par l'ennemi, les gouvernements justifiaient leur riposte.
La guerre, la guerre...c'est pas une raison pour se faire mal.....comme on disait dans le film La guerre des tuques.
L'exposition du Musée des beaux-arts du Canada rassemble plus 400 images. Des archives qui viennent du Canada, de la France, de l'Angleterre et de l'Australie
Témoin- Art canadien de la Première Guerre Mondiale
Au Musée de canadien de la guerre
jusqu'au 21 septembre 2014
L'exposition Témoin, du Musée canadien de la guerre, s'intéresse au travail des peintres de guerre. Frederick Varley, futur membre du Groupe des Sept, voulait qu'on voit l'horreur de la guerre. Bien sûr, il représente des morts ennemis, des Allemands.
Ce sont les mêmes scènes qu'on a vues en photos au Musée des beaux-arts mais, en peinture, elles ont un autre impact.
Cette exposition mérite le déplacement. Elle témoigne de la richesse et de la diversité de la collection du Musée canadien de la guerre.
L'exposition Témoin, du Musée canadien de la guerre, s'intéresse au travail des peintres de guerre. Frederick Varley, futur membre du Groupe des Sept, voulait qu'on voit l'horreur de la guerre. Bien sûr, il représente des morts ennemis, des Allemands.