À son premier concert au Québec, Carla Bruni a complètement charmé l’auditoire venu l’entendre au Théâtre Maisonneuve de Montréal. Ceux qui ont manqué ce rendez-vous le regretteront.

 

Cette femme qui a tout pour intimider ( 1 mètre 75, ancien mannequin, première dame de France), se révèle d’une grande simplicité. Elle est à la fois chaleureuse et coquine. L’heure et demi qu’on passe en sa compagnie file trop vite.

 

Au début de son tour de chant, on la sent un peu mal à l’aise. Confidence suave, elle nous explique qu’elle a commis l’erreur de troquer son chemisier habituel pour un t-shir dont la bretelle l’a lâchée en ouverture de spectacle. Par crainte de finir à demi-nue, ce sont ses mots, , elle a boutonné son veston rouge. La chanteuse pouvait alors se concentrer à dévoiler son âme de rêveuse et d’amoureuse car c’est bien là le registre de son répertoire depuis qu’on l’a découverte avec l’irrésistible Quelqu’un m’a dit.

 

On ne peut s’empêcher de penser à Barbara en entendant Carla Bruni. Par surprenant que son seul emprunt soit une chanson de Barbara. Si la photo est bonne lui va comme un gant.

 

Carla Bruni présente chacune des pièces qu’elle interprète. C’est court et ça nous situe. Par exemple, on comprend que la très jolie Il m’appelait Darling en hommage à un ami montréalais disparu, est inspirée de Paul Desmarais, un proche de son mari Nicolas Sarkozy.

 

L’ancien Président était quelque part dans la salle. D’ailleurs, elle s’est demandé si c’est sa présence qui lui avait occasionné un chat dans la gorge lorsqu’elle a interprété Raymond, une chanson qui fait l’apologie de son époux.

 

Carla Bruni, qui a souvent la guitare en bandoulière, est accompagnée de deux musiciens, un guitariste et un pianiste. Ce dernier troque parfois le clavier pour le bugle ou la trompette ce qui est du meilleur effet.

 

Des projections toutes simples mais très efficaces complètent ce tableau parfait.

 

Depuis le temps qu’on l’attendait, on n’a pas été déçu. À quand la prochaine visite?