Son premier disque DE LUNE À L’AUBE m’avait charmé. Il y avait là une personnalité affirmée et un son éclectique. Classique par moments et pop le reste du temps.

C’est souvent au deuxième disque qu’on sait si c’est un artiste est un feu de paille. Avec HIMALAYA MON AMOUR, Alex Nevsky met tout simplement le feu. Il y a toujours cette habilité pour les mélodies accrocheuses qu’on va fredonner avec lui à chaque écoute. Il y a encore des tounes dépouillées avec spleen. Mais, cette fois-ci, en prime,  il y a une profondeur plus grande dans les textes. L’auteur s’est risqué à sortir de son nombril de tombeur. Il s’inspire de Georges Dor,  Pierre Morency, Pierre Perrault, des icônes québécoises qui enrichissent l’imaginaire (l’effet Hommes rapaillés?) Il emprunte même à Alexandre Jardin sur LES COLORIÉS.

Avec Alex McMahon à la réalisation, on a une explication de plus pour comprendre pourquoi ce disque est si réussi. 

La saison des lancements commence à peine, la barre est haute. HIMALAYA vous avez dit?